SIGNEZ LE SERMENT DU TRIANGLE POUR SAUVER LES TERRES AGRICOLES !

Après l’abandon d’EuropaCity, les terres agricoles de Gonesse toujours menacées par le béton #sermentdutriangle #ouiauxterresdegonesse


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ont signé "le serment du triangle"

ALERTE SUR LE TRIANGLE DE GONESSE

Les derniers évènements :

Depuis le dimanche 7 février, une vingtaine de militant-es de différentes organisations ont décidé de créer une ZAD (zone à défendre). Cette décision est apparue comme la « tentative de la dernière chance » pour se faire entendre et interpeller le gouvernement.

Vendredi 19 février, le jugement du référé, à la demande de l’Établissement Public Foncier d’Ile-de-France (EPFIF) et de sa présidente Valérie Pecresse, est tombé. Il est d’une sévérité inouïe, demandant une expulsion sans délai et une astreinte de 500€ par jour pour Bernard Loup et le Collectif Pour le Triangle de Gonesse.

Plus que jamais, il est urgent de se mobiliser. Dans le mesure de vos moyens, n’hésitez à soutenir le Collectif pour le triangle de Gonesse.


On croyait les terres fertiles du Triangle de Gonesse sauvées de la destruction depuis l’abandon du projet de méga-centre commercial et de loisirs EuropaCity. Erreur ! En ce début d’année, la Société du Grand Paris annonce la reprise des travaux de la gare, qui rendrait inéluctable l’urbanisation de la zone. Les scientifiques et la Convention citoyenne sur le climat clament pourtant l’absolue nécessité de ne plus porter atteinte aux terres agricoles : toute nouvelle bétonisation accroît la menace sur notre avenir.

Dans l’urgence, des centaines de citoyennes et de citoyens se sont rassemblés sur place le dimanche 17 janvier et ont dit leur détermination à sauver ce patrimoine commun.  

Rejoignez-les en signant le Serment du Triangle.

De la parole aux actes, il y a comme un grand fossé : contrairement aux déclarations du président de la République qui se vante d’avoir pris la décision d’abandonner EuropaCity au nom de l’écologie (cf. l’interview de « Brut » du 4 décembre 2020), contrairement aux discours officiels du gouvernement qui affirme sur la scène internationale vouloir lutter pour la biodiversité et contre l’artificialisation des sols (cf. le « One Planet Summit » qui s’est tenu en grande pompe à Paris le 11 janvier 2021), la reprise des travaux de construction d’une gare au milieu des champs de Gonesse, préalable à l’artificialisation d’au moins 110 hectares, a été annoncée début janvier 2021.

Une gare inutile qui annonce le béton

Alors que les experts du climat lancent des cris d’alarme contre les conséquences catastrophiques de l’artificialisation des sols (plus de 280 000 hectares perdus en 10 ans, soit presque le département du Rhône), le gouvernement et certains élus locaux, aveuglés par les promesses mensongères de créations d’emploi, s’entêtent à soutenir ce projet de gare inutile et dispendieuse, qui annonce la destruction des terres nourricières du Triangle de Gonesse. L’Ile-de-France, et particulièrement cette zone du Val d’Oise, est pourtant saturée de centres commerciaux, de zones de logistique et de bureaux vides. La construction d’habitations y est par ailleurs interdite, la zone étant exposée au bruit des avions de Roissy et du Bourget.

Il est encore temps d’éviter ce gâchis.

Les sols du Pays de France, cultivés depuis des millénaires (des fouilles archéologiques ont permis d’y découvrir des silos à grain enterrés datant de 2500 ans avant JC), sont d’une fertilité naturelle exceptionnelle. Ils représentent un atout stratégique pour la résilience d’une région touchée par les canicules à répétition. Ce plateau limoneux emmagasine d’importantes réserves en eau, réduisant ainsi les risques de ruissellement, d’érosion hydrique et d’inondations soudaines.

L’Etat français a aujourd’hui la possibilité de prendre une décision historique : l’Etablissement public foncier d’Ile de France, qui contrôle 110 hectares après l’expropriation des agriculteurs (qui jusqu’à fin 2019 devaient céder la place à EuropaCity) a la possibilité d’y mener un véritable projet d’intérêt général.

Car renoncer à la gare au milieu des champs, ce n’est pas abandonner le territoire. Au contraire, le Triangle de Gonesse offre une opportunité unique pour l’Etat et pour la région Ile-de-France de proposer à la jeunesse francilienne et aux milliers de salarié.es touché.es par la pandémie l’accès à des emplois dans les filières d’avenir de l’agriculture péri-urbaine, de l’alimentation, du recyclage, de la mobilité durable, des énergies renouvelables, de l’éco-construction et de la rénovation thermique des bâtiments.

CARMA, un projet d’avenir

Il est temps d’organiser une véritable concertation sur l’avenir de la Plaine de France. Il est urgent d’examiner le projet CARMA, qui propose, pour un coût bien moindre qu’une gare et une ZAC d’un autre temps, d’approvisionner les cantines scolaires et les marchés locaux en produits frais et de saison. Des fermes de maraîchage, d’horticulture et de céréaliculture, des vergers, de l’élevage, des jardins familiaux et associatifs, des conserveries et des brasseries peuvent démarrer tout de suite. Un tel projet, qui créerait des emplois non délocalisables et qualifiants dans une zone fortement touchée par le chômage et la précarité, améliorerait aussi le cadre de vie des habitants, malmené par les infrastructures de transport et de logistique. Des métropoles européennes comme Milan et Barcelone ont prouvé que l’agriculture péri-urbaine pouvait être une source de prospérité pour un territoire. Des pans entiers de la population française, et tout particulièrement sa jeunesse, l’appellent de leurs vœux.

Face aux dangers qui pèsent sur nous tous, chacun de nous est symboliquement propriétaire des terres de Gonesse et peut, en signant le Serment du Triangle, s’engager à les protéger contre les ambitions mortifères qui risquent de détruire notre patrimoine commun.

Pour en savoir plus sur l’actualité de la mobilisation citoyenne : https://ouiauxterresdegonesse.fr

Parmi les premiers signataires du Serment du Triangle :

  • Mireille ALPHONSE, maire adjointe de Montreuil, Europe Ecologie Les Verts
  • Alain AMEDRO, président de « Mieux Vivre Ensemble », Aulnay-sous-Bois
  • Clémentine AUTAIN, députée, France Insoumise
  • Geneviève AZAM, ATTAC France
  • Laurence BAGNOST, professeure d’éducation physique et sportive
  • Jean-François BAILLON, proviseur honoraire
  • Delphine BATHO, députée, Urgence écologie
  • Jean-Marie BATY, retraité de la Poste, MNLE 93
  • Djamila BELHARIZID, présidente d’une AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne)
  • Christian BERNARD, retraité
  • Monique BERNARD, professeure de yoga
  • Julien BAYOU, secrétaire national d’Europe Ecologie Les Verts
  • Luc BLANCHARD, co-président de France Nature Environnement Ile-de-France
  • Joëlle BORGNE, attachée territoriale
  • Abdelkrim BOURAKBA, informaticien
  • Jacques BOUTAULT, maire adjoint à la mairie de Paris, Europe Ecologie Les Verts
  • Dorothée BROWAEYS, autrice, L’urgence du vivant
  • Miguele BRUYANT, professeur d’histoire-géographie
  • Nicolas CANTIN, ingénieur du son
  • Bruno CARRERE, adjoint au maire de Pantin, Gauche républicaine et socialiste
  • Gilles CAUCHEMET, professeur d’électrotechnique
  • Jean-Benoît CHARRASSIN, océanographe
  • Christian CHASSEAU, MNLE, réseau « Homme et Nature »
  • Bénédicte CHAUVELOT, psychomotricienne
  • Gilles CLEMENT, paysagiste, écrivain, jardinier
  • Cécile COQUEL, gestionnaire commerciale
  • Alain CROCHOT, maraîcher à Cergy (Val-d’Oise)
  • Dominique DAMOUR, psychologue
  • Pierre DARDOT, philosophe, co-auteur de Commun, Essai sur la révolution au XXIe siècle
  • Sophie DEISS, réalisatrice, photographe
  • Karima DELLI, eurodéputée, Europe Ecologie Les Verts, présidente de la commission transports
  • Christine DESAUBRY, psychologue scolaire
  • Marie DESPLECHIN, écrivaine et journaliste
  • Chantal DUBOIS, professeure de danse
  • Jérôme DURIEUX, Génération.s, Val d’Oise
  • Gwenola FERRAN, référente Place Publique Val d’Oise
  • Claire GOLLOT, secrétaire de rédaction
  • Rob HOPKINS, fondateur du réseau international des Villes en Transition
  • Yannick JADOT, eurodéputé, Europe Ecologie Les Verts
  • Steven JANUARIO, étudiant, association « Nous Gonessiens »
  • Alexandre KEITA, entrepreneur
  • Tayeb KHOUIRA, membre du bureau national de SUD-AÉRIEN
  • Annie LAHMER, conseillère régionale Europe Ecologie Les Verts
  • Christian LAVAL, sociologue, co-auteur de Commun, Essai sur la révolution au XXIe siècle
  • Patrice LECLERC, maire de Gennevilliers, Parti communiste français
  • Cyril LE ROY, traducteur
  • Thomas LESAY, éleveur (Saint-Martin-du-Larzac)
  • Bernard LOUP, président du Collectif pour le Triangle de Gonesse, professeur de mathématiques retraité
  • Najet MABCHOUR, employée territoriale
  • Céline MALAISE, présidente du groupe Front de Gauche au Conseil régional Ile-de-France
  • Muriel MARTIN-DUPRAY, vice-présidente de France Nature Environnement
  • Nessrine MENHAOUARA, maire de Bezons, conseillère départementale du Val-d’Oise, Parti socialiste
  • Juliette MIGNOT, océanographe
  • Philippe MULOT, professeur de français
  • Fabrice NICOLINO, journaliste, « Nous voulons des coquelicots »
  • Mathilde PANOT, députée, France Insoumise
  • Carine PELEGRIN, conseillère municipale, l’Isle Adam, Urgence écologie
  • Dominique PICARD, présidente de CARMA
  • Eric PIOLLE, maire de Grenoble, Europe Ecologie Les Verts
  • Aline PIRES, artiste-plasticienne
  • Marie PROIX, maraîchère, Gonesse (Val-d’Oise)
  • Francis REDON, président d’Environnement 93
  • Sandra REGOL, secrétaire nationale adjointe Europe Ecologie Les Verts
  • Alexia RIVET, animatrice
  • Jean-Michel RUIZ, conseiller régional d’Ile-de-France (Val d’Oise), Parti communiste français
  • Mounir SATOURI, eurodéputé, Europe Ecologie Les Verts
  • Ghislaine SENÉE, conseillère régionale Ile-de-France, présidente du groupe Alternative Écologiste et Sociale
  • Siamak SHOARA, urbaniste indépendant
  • François SIEBECKE, chargé d’insertion professionnelle
  • Jean-Yves SOUBEN, ancien proviseur, vice-président du Collectif pour le Triangle de Gonesse
  • Aurélien TACHÉ, député du Val-d’Oise, Ecologie, démocratie et solidarité
  • Sophie TAILLE-POLIAN, sénatrice du Val-de-Marne, coordinatrice nationale de Génération.s
  • Marine TONDELIER, élue, Hénin-Beaumont, bureau exécutif d’Europe Ecologie Les Verts
  • Véronique TONELLO, puéricultrice
  • Stéphane TONNELAT, ethnographe
  • Marie TOUSSAINT, eurodéputée, Europe Ecologie Les Verts
  • Marie-Monique ROBIN, réalisatrice
  • François RUFFIN, député, France Insoumise
  • Chloé VADEPIED, professeure d’histoire-géographie
  • Julien VERMIGNON, étudiant, association « Nous Gonessiens »

 

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Agir pour l’Environnement est une association nationale de mobilisation citoyenne en faveur de l’environnement. Le but de l’association est de faire pression sur les responsables politiques et décideurs économiques en menant des campagnes de mobilisation citoyenne réunissant un réseau d’associations et de citoyens le plus large possible.

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