Non à la ferme-usine des 4000 bovins !!!
Mobilisons nous contre l'industrialisation de l'agriculture
exigent l'abandon du projet de ferme-usine des #4000vaches
Monsieur le Commissaire enquêteur,
Je viens d’apprendre qu’un projet de centre de quarantaine pour la préparation de jeunes bovins destinés à l’exportation était envisagé à Digoin en Saône-et-Loire (71).
Par la présente, je vous demande de bien vouloir émettre un avis négatif sur ce projet d’installation classée pour la protection de l’environnement. L’impact de ce type d’installation sur le bien-être animal, sur les risques de pollution des milieux (et notamment le cours d’eau situé à 30 mètres de l’installation), les nuisances sonores, l’augmentation de la circulation des poids lourds, l’accroissement de la consommation d’eau ou encore les émanation d’ammoniac et autres effluents odorants sont de nature à récuser le bien-fondé de cette ferme-usine.
Comptant sur votre écoute, je vous demande de bien vouloir annexer à votre rapport, ma contribution.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Commissaire enquêteur, l’expression de mes sentiments distingués.
FERME-USINE DES #4000BOVINS : NON MERCI !!!
Un projet de ferme-usine de 4000 bovins (!!!) est actuellement envisagé à Digoin en Saône-et-Loire (71). Un exploitant agricole, déjà à la tête d’un troupeau de 320 vaches allaitantes et 240 bovins à engraisser (!), a déposé une demande pour obtenir l’autorisation de confiner 3910 veaux destinés à l’exportation !
Une enquête publique a été lancée en plein cœur de l’été (comme d’habitude !!!) et se clôt vendredi 22 septembre à 17h00. Nous avons donc 3 jours pour faire connaître notre opposition déterminée au commissaire enquêteur qui doit rendre un avis dans le cadre d’une enquête d’utilité publique.
« Cause toujours… »
Pendant que le ministère de l’Agriculture occupe les associations en organisant des Etats généraux de l’alimentation, les projets scandaleux continuent à se multiplier.
Ce projet de ferme-usine serait situé à 35 mètres d’une rivière et 60 mètres d’habitation ! La direction régionale de l’environnement, qui a eu à se pencher sur ce dossier, ne s’émeut pas des conditions d’élevage et d’un univers concentrationnaire qui banalise la maltraitance animale ! De même, le risque de pollution de la rivière voisine, les effluents odorants et autres émanations d’ammoniac n’ont pas retenu l’attention des autorités administratives.
La demande a été déposée par un agriculteur déjà spécialiste de l’élevage de bovins et de buffles pour leur viande et l’élevage de bovins pour la tauromachie !!!
Dans un département qui connaît régulièrement des restrictions d’eau, cette installation classée (que certains continuent d’appeler une « ferme ») consommera 55 158 mètres-cubes par an rien que pour abreuver les milliers d’animaux, soit la consommation d’une commune de 3000 habitants ! Enfin, ce sont des milliers de camions qui sillonneront les routes du département, contribuant ainsi à amplifier le dérèglement climatique tout en multipliant le transport, sur de longues distances, d’animaux considérés comme de simples marchandises.
Alors que l’agriculture connaît une crise sans précédent, il est urgent de rompre avec un modèle productiviste qui apporte chaque jour la preuve de son échec patent. A rebours de ce modèle, chaque jour qui passe, ce sont 19 fermes qui se convertissent à la bio en France, produisant une alimentation de qualité, de saison et desservant le marché local ! Deux modèles s’affrontent et nous devons nous engager pour réussir la transition agricole et alimentaire que nous appelons de nos vœux.
Ce projet de ferme-usine de plus de 4000 bovins ne doit pas voir le jour !
Mobilisons-nous ! Interpellons le commissaire enquêteur !
Article en ligne de lamontagne.fr : A deux pas de l’Allier, ferme opposition au projet de « l’usine aux 4.000 vaches »
exigent l'abandon du projet de ferme-usine des #4000vaches